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ASSOCIATION DE RECHERCHES HISTORIQUES FIL D'ARIANE
CONFERENCES
illustrées de projections

Monsieur Jean ROBERT 

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A l’occasion des Journées du Patrimoine organisées par la Communauté de communes  Seine-Ecole
samedi 20 septembre 2003 à 17 h au Port du Roi - Saint Fargeau-Ponthierry 77310

" COMMENT PEUT-ON  ÊTRE CHINOIS ? "

Jean-Pierre ABEL-REMUSAT 1788 - 1832
Premier titulaire de la chaire de langue et de civilisation chinoises au Collège de France

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22 septembre 2002 - journées du Patrimoine à Pringy

A PIED, A CHEVAL, EN VOITURE ...

Voyager sur nos routes avant l’ère de la machine

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21 septembre 2002 - journées du Patrimoine à St Fargeau-Ponthierry
 

COCHES D'EAU ET BATEAUX A VAPEUR
Le voyage sur la Seine
entre 1750 et 1850

Dès le haut Moyen-Age, le transport de passagers se met en place sur la Haute-Seine, entre Paris, Montereau, Sens ou Troyes. A la fin de l'Ancien Régime, les coches d'eau sont le moyen habituel de voyager  des classes populaires. Malgré leur lenteur et leur manque de confort, les "galiotes" embarquent à chaque voyage une foule pittoresque. Soldats, moines, nourrices et servantes inspirent écrivains (Rétif de la Bretonne) ou poètes satiriques (Gresset, Bertin). Vers 1825 apparaissent les premiers bateaux à vapeur. Battant l'eau de leurs roues à aubes, ils vont vite éliminer les lourds chevaux de halage. Mais leur règne ne durera que quelques lustres ! Dès 1840, le chemin de fer atteint Corbeil et dix ans plus tard, Melun et Montereau .Si le transport des marchandises subsiste ( et se développe) le voyage par eau ne survit que dans quelques trajets touristiques et disparaît bientôt de la Seine et de la mémoire collective...

Cette conférence avat déjà été donnée le vendredi 23 novembre 2001 à 20h30
au Centre Socio-culturel - 96 avenue de Fontainebleau - 77310 St Fargeau-Ponthierry

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Vendredi 8 février 2002 à 20h30
Nord Gâtinais 1870, une guerre oubliée ...

Salle du Conseil - avenue de Fontainebleau - 77310 St Fargeau-Ponthierry  ftp2p.gif

19 juillet 1870 : la France de Napoléon III déclare la guerre à la Prusse. En moins de deux mois l'armée impériale est écrasée et l'Empereur fait prisonnier à Sedan. Le nouveau gouvernement de la République, proclamée le 4 septembre, s'enferme, avec les débris de l'armée, dans Paris encerclé et assiégé dès le 18 septembre. Les troupes allemandes envahissent la Seine et Marne sans rencontrer d'autre résistance que celle d'une poignée de francs-tireurs et de gardes nationaux. Seules les grandes villes sont occupées et pendant tout l'hiver, à Cély, en forêt de Fontainebleau, et jusque sur le marché de Melun, différents groupes harcelèrent les patrouilles allemandes chargées de réquisitionner vivres et animaux. Ce n'est pas facile car les maires et les habitants, qui doivent répondre à de lourdes impositions, craignent les représailles ennemies. En effet.. l'apparition de ces francs-tireurs sans uniforme qui montent eux-même des opérations, attaquent les soldats isolés puis se retirent, inquiète l'état-major allemand.
 Les troupes allemandes évacuent la rive gauche de la Seine début mars 71 mais il faut attendre encore plusieurs mois pour que le département soit entièrement libéré. Et pendant ce temps-là, Communards et Versaillais se battent dans Paris...

 sur les francs-tireurs arrow01b.gif

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2001

" Quand nos ancêtres vivaient de la Seine "¨
Notes d'histoire sur la pêche et les pêcheurs professionnels

  sur la pêche en Seine arrow01b.gif

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 Février 2000

Vignes et vignerons
du Val de Seine et du Val d'Ecole

Centre Socio-culturel - 96 avenue de Fontainebleau - 77310 St Fargeau-Ponthierry

“Nos ancêtres les Gaulois”, producteurs de cervoise, ne connaissaient pas la vigne, mais les marchands romains leur avaient fait découvrir le goût du vin. Dès le haut Moyen-Age, les moines et seigneurs créent  leurs vignobles. Cependant les habitants de nos régions  réussissent à se tailler, lopin par lopin, de petites exploitations qui leur permettent  survie et indépendance.
         A la veille de la Révolution, la vigne occupe 170 ha  sur les coteaux de la Seine et de l’Ecole, près de 30% des surfaces cultivées. Elle assure, bon an mal an, 40% du revenu agricole et nourrit une population nombreuse. Pendant des siècles, on naît, on se marie, on meurt fièrement ‘’vigneron “ et les arbres généalogiques se nouent en  forme de cep !  En 1841, cette “civilisation de la vigne” est à son apogée : à Tilly et St Fargeau, par exemple, 51 ménages sur  97 déclarent la vigne comme ressource principale...
        Et pourtant ce monde va disparaître en quelques décennies, victime de la concurrence des vins du midi que le chemin de fer déverse sur Paris .Quelques courageux petits producteurs s’accrochent aux coteaux les mieux exposés mais, à la veille de la guerre de 14, il n’en reste plus qu'une poignée.
La vigne a disparu en tant qu’activité économique. Mais quelques amateurs éclairés ont maintenu une tradition que les efforts de la Confrérie St Vincent ont permis de ne pas oublier et feront peut-être renaître un jour !
                

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