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Transaction du 13 juillet 1786
(Ad SM 240E201) |
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Lesquelles parties étant sur le point d’entrer en procès, savoir le dit Vidy et sa fille contre le dit Lecoq pour raison de galanterie et commerce que le dit Lecoq a eu avec la dite fille Vidy pendant le temps qu’elle a été chez lui en qualité de domestique, la dite fille se trouvant actuellement enceinte et grosse de huit mois et demi des œuvres du dit Lecoq ; mais les parties voulant éviter frais et s’arranger ensemble à l’amiable sont convenues les parties et demeuré d’accord de ce qui suit. C’est à savoir que le dit Lecoq pour s’acquitter entièrement envers la dite fille Vidy et le dit Vidy son père stipulant pour elle du fait de grossesse de ladite fille provenant des œuvres dudit Lecoq, ce dernier s’est obligé par ces présentes de payer à ladite Marie Anne Vidy somme de six cents livres en quatre payements égaux de chacun cent cinquante livres. |
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Le premier des dits payements commencera et échera le jour de St Etienne de Noël prochain, le deuxièmes des dits payements échera le douze février 1789, le troisième des dits payements échera le douze juillet 1789 et le quatrième et dernier des dits payements échera le douze février 1790 ; et à défaut pour le dit Lecoq de satisfaire à l’un des dits payements il sera contraint pour le tout. |
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Plus ledit Lecoq s’oblige par ces présentes que lors de
l’accouchement qui adviendra de l’enfant que porte la dite fille
Vidy dont elle est enceinte provenant des oeuvres du dit Lecoq de
le faire baptiser avec son nom sur les fonds de baptême ;
de nourir et alimenter la dite fille Vidy pendant ses couches, et
de se charger de l’enfant, le mettre en nourrice, en payer les mois
de nourrice pendant dix-huit mois ; ensuite de le faire nourrir,
entretenir, tant en santé que malade, à ses frais
et dépens pendant huit années et de le représenter
de trois mois en trois mois à sa mère ; |
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Fait et passé à Moulignon, paroisse de St Fargeau, en la maison du dit Vidy devant le notaire soussigné l’an mil sept cents quatre vingt six, le treize juillet avant midy, en présence de Jean Tousson, tailleur d’habits, demeurant à Moulignon, paroisse de St Fargeau sur Seine, et de François Pelletier, vigneron, demeurant à Auvernaux ; témoins qui ont avec le dit Lecoq le notaire signé, et le dit Vidy et la dite fille Vidy ont déclaré ne savoir écrire ni signer ... |
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