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Les seigneurs des
Bordes, d'Auvernaux et de Ponthierry de 1450 à 1711 |
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Première génération |
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1. Nicolas Poart est décédé le 1/janvier/1498. |
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Seigneur des Bordes, d'Auvernaux, de Ponthierry
et de Mauny, Conseiller au Châtelet de Paris, |
Deuxième génération |
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2. Leonard Poart (Nicolas). |
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Seigneur des Bordes, d'Auvernaux, de Ponthierry
et de Mauny, Procureur du roi au Châtelet de Paris |
Troisième génération |
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3. Genevieve Poart (Leonard, Nicolas) est décédée en 1567. |
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Geneviève Poart, dame des Bordes,
d'Auvernaux et de Ponthierry Arnaud des Friches, Seigneur de Brasseuse
et de Villeneuve-sur-Verberie et Geneviève Poart,
dame des Bordes, d'Auvernaux et de Ponthierry Arnaud
des Friches, écuyer, avocat au Châtelet de Paris,
lieutenant général du bailli de Senlis, conseiller
du roi en 1517, meurt en 1522 en ne laissant que des enfants mineurs,
Pierre, Marc et Marguerite, dont la tutelle fut confiée à
sa veuve, Geneviève POART, qu'il avait épousée
à une date inconnue, mais certainement antérieure
au 22 février 1517. L'acte de partage de la succession d'Arnaud des Friches et de sa femme, qualifia celle-ci de dame des Bordes et d'Auvernaux. Et de fait, elle apporta à son mari ces deux seigneuries, auxquelles étaient joints cent quatorze livres tournois de rentes constituées sur plusieurs habitants des Bordes et des environs, deux muids de blé de rente, mesure de Paris, sur le mou]in de Ponthierry, et cent sous tournois et vingt-six poules de revenu foncier portant sur des immeubles dans les mêmes parages. Elle eut également des capitaux placés sur l'hôtel de ville de Paris, qu'elle avait hérités de sa sœur Marguerite. Possédait-elle davantage en propre? Il est assez difficile de le savoir et de déterminer avec précision les biens qui provenaient d'elle, parmi tous ceux que se partagèrent ses enfants. Disons, pour terminer le récit de ce que nous savons sur Geneviève Poart, que, plusieurs années après la mort de son premier mari, elle convola en secondes noces avec Jacques de Croisettes, ce lieutenant particulier du bailli de Senlis, qui assistait Arnaud Des Friches aux assemblées générales des habitants de la ville. C'est Jacques de Croisettes qui eut en effet à répondre, le 19 décembre 1531, aux commissaires d 'Anne de Montmorency, seigneur de Chantilly, qui réclamaient les actes de foi et d'hommage dus pour le fief de Brasseuse.Geneviève Poart ne paraît avoir eu d'enfants de cette nouvelle union, car il n'en est fait aucune mention dans la discussion de ses biens commencée le 26 juin 1567. Arnaud et Geneviève ont eu les enfants
suivants: |
Quatrième génération |
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8. Pierre III Desfriches (Genevieve Poart, Leonard, Nicolas) est décédé le 4/mai/1573, et a été enterré à l'église de Brasseuse. |
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Ecuyer et sgr de Brasseuse. Pierre et Bienvenue ont eu les enfants suivants: |
Cinquième génération |
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13. Pierre IV Desfriches (Pierre III Desfriches, Genevieve Poart, Leonard, Nicolas) est né en 1544 |
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Sgr de brasseuse ,des bordes, Fourcherois, Noisemont
et Crêveoeur. Pierre et Suzanne ont eu les enfants suivants: |
Sixième génération |
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25. Artus Desfriches (Pierre IV Desfriches, Pierre III Desfriches, Genevieve Poart, Leonard, Nicolas) est né en 1579. Il est décédé en 1645. |
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Ecuyer. Sgr de Brasseuse et sgr en partie avec
son frère des Bordes,Auvernaux et Ormesson. Artus et Catherine ont eu les enfants suivants: |
26. Francois Desfriches
(Pierre IV Desfriches, Pierre III Desfriches, Genevieve Poart, Leonard,
Nicolas) est né en 1581. Il est décédé
en 1627. Les seigneuries des Bordes et d'Auvernaux, ainsi que certains droits utiles sur le territoire de Ponthierry, étaient arrivés, au commencement du XVIe siècle, dans la maison des des Friches de Brasseuse, on se le rappelle, par le mariage de Geneviève Poart et d'Arnaud II, lieutenant général au bailliage de Senlis. Le domaine des Bordes était resté entre les mains de Pierre II Des Friches de Brasseuse, tandis que ceux des Auvernaux et de Ponthierry passaient à Marguerite Des Friches, femme de Florent Collesson, dont les héritiers durent les aliéner (avant le 17 juin 1595) en faveur de François Des Friches, neveu de Marguerite. Comme ce dernier avait recueilli, par indivis avec sa sœur Louise, de la succession de leur père Pierre III (29 novembre 1582) la seigneurie des Bordes, il se trouva que les trois seigneuries furent à nouveau réunies, au moins nominalement, sur la même tête. Mais François mourut sans enfants vers 1600-1602, et les droits sur son héritage passèrent aux fils de son frère aîné, Pierre IV de Brasseuse, qui partagèrent entre eux le 27 février 1608.Tout ce qui lui avait appartenu format le lot qui échut à l'un de ses neveux, également nommé François et, frère cadet, d'Artus. Ce fut lui la souche des seigneurs des Bordes. Avant tout, il est nécessaire de se rappeler que, seule, les seigneuries des Bordes et d'Auvernaux étaient réelles, surtout la première, désignée quelquefois sous l'appellation des Bordes-Brasseuse, et que celle de Ponthierry ne consistait qu'en redevances, revenus et droits "; On en fit souvent une dépendance du domaine des Bordes qui prit alors, le nom des Bordes-Ponthierry et des Bordes-Brasseuse-Ponthierry. Il est à noter que les chefs de la famille Mazoyer, qui possédaient également les domaines de Verneuil, Moulignon, Auxonnettes, etc., s'intitulaient aussi seigneurs de Ponthierry en partie. Francois a épousé Hélène de Rogres,
fille de Edme de Rogres et Marie Tapereau, le 12/septembre/1610. |
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Septième génération |
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52 M i. Pierre Desfriches est né en 1626. Sgr d'Auvernaux dont il fit hommage le 21 août
1651 au seigneur de Bussy et des Bordes dont il fournit l'aveu
et le dénombrement le 14 décembre 1666 à Louis
de La Grange de Brienon propriétaire de la seigneurie de
Nandy; Capitaine de chevau-légers en 1653, Sous-lieutenant
de la grande louveterie de France en 1659. Pierre a épousé Marie
de Haudessens, fille de Louis de Haudessens
et Nicole Simon, le 19/juin/1669. Huitième génération 86 M i. Jean-Baptiste
Desfriches. Le 4/02/1711 Catherine-Charlotte des Friches aliène les seigneuries des Bordes-Ponthiery et d'Auvernaux, que Genevieve Poart avait apportées deux siècles auparavant à la maison des Friches, à Jean-Pierre Chaillon écuyer, conseiller et secrétaire du roi. |
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LES SEIGNEURIES DES BORDES ET D'AUVERNAUX Au moment de leur aliénation,le 5 février
1711 par devant maître Dajou ,notaire à Paris,
la seigneurie d'Auvernaux, presque tout entier sous la mouvance
directe de la commanderie du même lieu, consistait en une
ferme avec corps de logis, colombier, clos, etc., cent soixante-onze
arpents de terres labourables, onze arpents et trente-sept perches
de pré; il était affermé, le 18 février
1703,moyennant certaines charges à acquitter et un loyer
de quatre cents livres. Un autre bail, du 30 avril 1713 mentionne
encore huit arpents de bois taillis et accuse une augmentation de
loyer de trente livres. En dépendaient le fief de Hauteville,
dont nous ne sommes pas en mesure de donner l'évaluation,
et un certain nombre de censives, qui rapportaient trente deux livres
douze sols, douze poules et quatre setiers de grain.La seigneurie
des Bordes~Ponthierry, située sur le territoire de Saint-Fargeau
, comprenait un grande corps d'habitation flanqué d'une tourelle
et d'autres bâtiments, avec cour, colombier, parc, bois, jardin
potager, avenue donnant sur la route de Paris à Fontainebleau;
le tout, d'une étendue de plus de dix-neuf arpents, était
clos de murs. Devant la porte cochère et de l'autre coté
de l'avenue, était une autre cour plantée d'ormes,
de marronniers et de noyers ; on y remarquait, parmi les constructions
qui y étaient élevées, le pressoir banal et
la foullerie ; à la suite était encore un jardin.
Le fief consistait de plus en une garenne plantée de bois
taillis de cinq arpents et demi, en deux cent quarante-quatre arpents
cent six perches et demi de terres labourables, un arpent quatorze
perches de vignes, dix arpents un quartier et quatre-vingt~neuf
perches et demi de pré, en six livres deux sols et une obole
tournois de menus cens à prendre annuellement sur plusieurs
immeubles, en droit de champart à la douzième gerbe
sur d'autres terres, en quatre poules et deux chapons " de
coutume et droiture " en yingt-six livres de rente foncière.
Comme la haute, moyenne et basse justice lui appartenait sur les
biens et les personnages existant dans l'étendue du domaine,
le seigneur avait théoriquement le droit d'avoir un procureur
fiscal pour poursuivre les délits, un greffier pour écrire
les sentences, un sergent. pour les exécuter, un auditoire
pour tenir les séances du tribunal qu'il présidait,
des prisons pour y renfermer les accusés et condamnés,
enfin des fourches patibulaires, un pilier et un carcan pour punir
les criminels. Inutile d'ajouter qu'au XVIIIe siècle, de
cette théorie à la pratique il y avait loin et qu'il
n'y avait plus guère que la justice du roi, qui fût
chargée de veiller à la sécurité des
habitants et au respect de leurs propriétés. Sources :Cte Henri Doria d'après: Léon-Honoré Labande, Histoire et Généalogie de la famille des Friches, Edition A.Picard et fils 1899. © Mr Henri DESFRICHES DORIA |
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Pour tout ce qui concerne la famille CHAILLON
de JONVILLE,
consulter la généalogie établie par
Monsieur Michel JONVILLE. |