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Une petite histoire de St Fargeau-Ponthierry racontée en images aux petits (et grands) enfants d'aujourd'hui

Introduction

Origines

Francs et
carolingiens

Moyen-âge

Renaissance

Au temps des rois

Le blé et
la vigne

Le fleuve
et la route

Révolution
et Empire

XIX°siècle

XX° siècle

Le 14 juillet 1789
Cloches en révolution
Une profanation à Tilly (1820)
 Un contrat de "réparation" (1786)

Notes sur l'histoire de l'église de St Fargeau
Naissance des cloches 1782
Un registre-journal paroissial 1782-1906
Laissez-nous notre curé 1802

Du travail des enfants au XIX°
1832: le choléra

1854 :Un St Vincent ?
1895 : un été pourri

 Saint Ferréol et Saint Fargeau
Michel de Castelnau-Mauvissière,
Seigneur de Jonville (1517 - 1592)

Nicolas Le Jay, premier Baron
de Tilly, Maison-Rouge et Saint Fargeau, (1574 - 1640)

Jacques-Louis-Florentin Engramelle
Un horsain entomologiste
(1734-1814) 

 Les seigneurs des Bordes, d'Auvernaux et de Ponthierry de 1450 à 1711

ABEL-REMUSAT (1788-1832)  - Premier professeur de chinois au Collège de France

Charivari et carême-prenant

Située sur la rive gauche de la Seine, à mi-chemin de Melun et Corbeil, Saint Fargeau-Ponthierry peut se targuer d'être la seule commune "rurale" du département à posséder quatre clochers !!! Ils nous rappellent que les hasards de l'Histoire, la volonté des évêques de Sens, puis des préfets de Seine et Marne ont amené à vivre ensemble des communautés humaines que la géographie aurait plutôt eu tendance à séparer. Les rapports parfois conflictuels - entre nécessaire solidarité et repli identitaire - qu'entretinrent, pendant des siècles, les habitants d'un territoire éclaté en de multiples écarts forment la trame de son histoire.

LA TERRE,  L'EAU,  LES HOMMES...

" C'est l'eau, indispensable et bénéfique, qui a fait naître cette couronne de hameaux. La Seine, en creusant sa rive gauche, a taillé dans le plateau calcaire, recouvert de riches terres à blé, un coteau en terrasses, orienté vers le soleil levant. Très vite la vigne s'y est installée. Sur la ligne de sources qui jalonne son rebord, les moissonneurs-vignerons ont bâti Tilly, Saint Fargeau, Villiers. Et le fleuve est là pour écouler grains et vins vers Paris...

En dehors du fleuve, la terre, généreuse en moissons, est avare en eaux vives : les sources y sont rares et le moindre ru est une aubaine. C'est pourquoi il a suffi d'un simple filet d'eau, presque anonyme, pour faire vivre jardins irrigués et moulins d'Auxonnettes à Moulignon et Jonville.

Enfin, paradoxalement, c'est là où l'eau devient ennemie que se développera Ponthierry. Dans ce creux où l'Ecole et le ru de Moulignon se réunissent avant de rejoindre la Seine, sables et graviers stériles ont créé une zone marécageuse, exutoire des crues du fleuve. Mais la grand route - romaine, royale puis nationale - doit y passer malgré tout. Gué ou pont à créer, à surveiller, à entretenir feront de cette zone hostile un lieu, bien vivant, de passage, d’échanges, d’ouverture..."

ROBERT. J, Cloches et clochers de St Fargeau-Ponthierry, une histoire de famille, mars 2000.

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